lundi 28 août 2017

La Règle de quatre, de Ian Caldwell et Dustin Thomason

La regle de quatre ian cald well dustin thomason


Titre original The Rule of Four

Résumé
Depuis 1499, des savants tentent de décoder un chef-d’œuvre de la Renaissance, Le Songe de Poliphile.
Écrit en cinq langues, orné de gravures érotiques et violentes, ce texte a résisté à tous les assauts, brisé des destins, des amitiés et des vies.
Pourtant, deux étudiants de Princeton osent s'y mesurer et, au fil de messages cachés, découvrent l'histoire d'un prince du Quattrocento et l'existence d'une crypte secrète qui recèle des trésors inouïs. Ils croyaient échapper à la malédiction de cette énigme. Mais pour la défendre, certains sont prêts à mourir, et à tuer...

Mon avis
Je ne sais pas si j’ai vraiment apprécié ce roman. Je ne l’ai pas détesté dans la mesure où je l’ai fini, mais de là à dire que je l’ai dévoré ou même qu’il m’obsédait dans la journée… En fait, je crois que ce que je lui reproche, c’est qu’il ne correspondait absolument pas à ce à quoi je m’attendais en lisant le résumé. Je voyais une grande quête, à travers le monde pour retrouver la crypte. Mais en fait non.
L’histoire est racontée par Tom. Toute sa vie a été liée de près ou de loin par le songe de Poliphile. Son père, professeur, était totalement obsédé par l’idée de résoudre le mystère du livre, ce qui a détérioré considérablement les relations qu’il avait avec sa famille. Tom en arrivant à la fac décide de laisser tout ce qui concerne Poliphile derrière lui, mais il est vite contacté par Paul, un autre étudiant qui le reconnaît et qui veut consacrer son mémoire au Songe. Tom est alors tiraillé entre l’envie de lui aussi réussir à percer les mystères du roman là où son père a échoué  et la peur de ruiner sa vie sociale et de s’éloigner de ses amis et de sa petite-amie.
Toute cette partie sur Tom correspond à une grande partie du roman, racontée sous forme de souvenirs qui coupent hélas le rythme du roman déjà assez paresseux. C’est je crois le plus gros reproche que je peux faire au livre : l’action peine à démarrer et quand enfin il commence à se passer quelque chose d’intéressant, l’histoire est coupée par un ou plusieurs souvenirs.
Dans la quête de Paul et Tom pour décoder les mystères du Songe de Poliphile interviennent plusieurs personnages qui eux aussi ont consacré leur vie à l'Hypnerotomachia Poliphili. Ce qui est bien, c’est qu’on ne sait pas s’ils sont là en amis ou en adversaires. Ce que je veux dire par là, c’est qu’on ne sait pas s’ils veulent juste aider Paul à avancer dans son mémoire ou s’ils veulent profiter de lui afin de lui voler les fruits de ses recherches et de son travail et ainsi de récolter tous les lauriers.
Quant à la fin, je dirai qu’elle arrive bien trop rapidement, ce qui est dommage. La scène finale se joue, on arrive enfin au dénouement. Puis plus rien. Tout se coupe, puis cette fois interviennent non pas les souvenirs car tout est définitivement terminé, mais les projections d’avenirs. Les dix années suivantes sont racontées en accéléré.

Pour conclure, je dirai que si vous voulez lire ce livre, ne vous attendez pas à être transcendés. Il est bien, mais il peine à vraiment à démarrer, car malgré ses 350 pages (environ pour mon édition), le présent ne se passe que sur une semaine maximum, le reste n’étant que souvenirs (mis à part la conclusion).

Autre
Le songe de Poliphile, sur lequel est basé le roman est un vrai livre. Il n’a pas été inventé par l’auteur.

mercredi 9 août 2017

L'héritage, de Christopher Paolini

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Titre original : Inheritance Cycle

Résumé (du tome 1)
C’est en poursuivant une biche dans la montagne que le jeune Eragon, quinze ans, tombe sur une magnifique pierre bleue, qui s’avère être… un oeuf de dragon ! Fasciné, il l’emporte à Carvahall, le village où il vit pauvrement avec son oncle et son cousin. Il n’imagine pas alors qu’une dragonne, porteuse d’un héritage ancestral, va en éclore…Très vite, la vie d’Eragon est bouleversée. Contraint de quitter les siens, le jeune homme s’engage dans une quête qui le mènera aux confins de l’empire de l’Alagaësia. Armé de son épée et guidé par les conseils de Brom, le vieux conteur, Eragon va devoir affronter avec sa dragonne les terribles ennemis envoyés par le roi Galbatorix, dont la malveillance démoniaque ne connaît aucune limite.

Mon avis
Il s'agit d'une tétralogie
J'ai beaucoup aimé cette saga. C'était la première fois que je me lançais dans l'univers des dragons, mais cela ne m'a pas plus dérangée, bien au contraire. A la réflexion, je ne crois pas avoir lu d'autres sagas centrées sur ces bestioles volantes. Bref, peu importe.
Les personnages ont tous été très très bien définis. Même s'ils sont très nombreux, tous ont leur propre caractère et une vraie personnalité. Certains sont assez agaçants (coucou Saphira, coucou Roran, coucou Arya), d'autres au contraire sont tellement attachants qu'on a envie de les voir aller loin (coucou Brom, coucou Eragon, coucou Angela). Paolini a réussi à créer un vrai univers en décrivant le monde d'Alagaësia. Il a créé de magnifiques paysages, une histoire et divers peuples qui tentent tant bien que mal de cohabiter sur ces vastes terres. Parmi tous ces peuples, certains étaient déjà connus (par moi, et je suis une référence, n'est-ce pas), comme les humains, les elfes ou encore les nains. D'autres m'étaient alors inconnus, comme les dragonniers, les Ombres ou encore les Ra'zacs. Tous ces peuples ont eux aussi une histoire qui leur est propre, leurs coutumes, leur langue, leur religion…
Dès le premier tome, on est rapidement happé par l’histoire. Le jeune Eragon trouve une drôle de pierre toute lisse qui s’avère être un œuf. Quand un dragon en sort, Eragon n’en croit pas ses yeux. Les dragons ne sont que des êtres inventés par Brom le conteur du village. Personne n’en a vu depuis de très nombreuses années, ils appartiennent aux mythes. Puis quand son village est attaqué, il n’a d’autre choix que de fuir avec Brom et de commencer une formation de dragonnier afin de pouvoir délivrer la terre d’Alagaësia du tyran Galbatorix.

Comme je l’ai déjà dit, j’ai beaucoup aimé cette saga, même si je l’ai trouvé un peu inégale. Le premier tome est passionnant, le deuxième un peu moins avec toute l’aventure de Roran. Enfin, c’était très bien à lire la première fois, mais en relisant je m’ennuie un peu. A mon goût, les tomes 3 et 4 ne sont pas au niveau des premiers même s’ils sont très importants pour l’avancée de l’histoire (en même temps c’est logique, il n’y a que 4 tomes). Si je dois faire une critique, c’est la fin de l’histoire. Je ne l’ai pas aimée. Il y a eu un grand moment d’attente entre le tome 3 et le tome 4, du coup je m’étais imaginer plein de choses qui ne se sont pas avérées vraies.
Pour moi, Murtagh devait mourir. Dans un camp comme dans l’autre (même si j’espérais qu’il s’allie de nouveau avec Eragon), il devait mourir. Mais là non. Il est amoureux, donc son Nom a changé donc le roi n’a plus d’emprise sur lui. Sérieusement ? Et afin de se remettre, il s’exile tranquillement avec son dragon. Puis ensuite, Arya est la quatrième dragonnière, comme par hasard. Et en plus, elle devient super forte en très peu de temps, comme si sa formation à elle était vraiment facilitée. Elle finit par avouer ses sentiments à Eragon alors qu’il doit partir et qu’elle a passé 4 tomes à le repousser. Puis Eragon, alors qu’il a tué Galbatorix et sauvé le monde, décide de s’exiler afin de former les futurs dragonniers sur une île lointaine. Merci bien ça donne envie d’être héroïque. Bref, j’ai trouvé cette fin un peu trop facile avec son happy ending (mitigé pour Eragon).
Autre
Un film a été adapté du premier tome, mais trop de passages importants ont été rognés donc ce n’était pas possible de faire une suite. Et on ne va pas se mentir, c’était assez un massacre.
 De plus, joie dans mon coeur, un tome 5 va voir le jour. On ne sait pas quand, mais Paolini a annoncé qu'il écrirait une suite !