Titre original : Trigger Mortis
Résumé
À peine sorti de l'affaire Goldfinger, James Bond est propulsé dans une mission au rythme infernal.
Le contre-espionnage russe a en effet choisi de prouver sa supériorité technologique à l'occasion d'un Grand Prix automobile !
Sabotage et triche sont au programme, mais ce n'est là qu'une facette du dossier.
Car 007 découvre bientôt que le complot ourdi par
les soviétiques concerne l'ordre mondial, et pas seulement celui des
bolides sur la ligne de départ...
Mon avis
C'est le premier roman faisant intervenir James
Bond que je lis. Je ne peux donc pas vous dire si le style d’écriture
est fidèle à celle de Fleming ou non.
Même si je ne connais pas grand-chose en course
automobile (et encore, je suis sympa), j’ai quand même décidé de me
lancer dans cette histoire, faisant confiance à Horowitz. Connaissant un
peu l’univers James Bond à travers les films, je
n’ai pas été totalement perdue. Et je pense que même sans rien y connaître, on peut quand même entrer dans l’histoire, à condition
d’aimer les romans d’espionnage. Des rumeurs indiquant que les russes
veulent tuer un pilote anglais lors d’une course automobile,
James est envoyé sous couverture afin de le protéger. Ce n’est que sur
place qu’il se rend compte qu’il ne s’agit pas seulement de gagner une
course automobile mais que son affaire est beaucoup plus compliquée
qu’il n’y parait…
J’ai bien aimé ce roman. Je ne vais pas dire qu’il
s’agit de mon livre coup de cœur de l’année, mais à aucun moment je n’ai
pensé à l’abandonner. Tout est bien rythmé et bien expliqué. On n’est
pas largué jusqu’au moment des révélations
finales. L’histoire s’inscrit bien dans la compétition existante entre
les Etats-Unis et l’URSS lors de la Guerre Froide. La James Bond Girl
est intéressante. Je ne vous dirai pas si c’est une « méchante » ou une
« gentille » mais elle n’est pas juste une
nana jouant de ses charmes pour arriver à ses fins. Malheureusement, je
trouve qu’elle n’a pas assez été mise en avant. Je ne sais pas si c’est
inhérent aux romans de Fleming ou si c’est un choix d'Horowitz, mais
elle aurait gagné à avoir une histoire plus
développée. Elle raconte sa vie sur seulement quelques pages, et
j’aurai aimé en savoir plus sur elle. Mais bon, ce n’est pas trop grave
car elle n’est pas potiche. Et rassurez-vous (ou pas), comme dans tous
les films d’espionnages et/ou d’action, le grand
méchant nous fait encore un graaaaaaaand monologue pour raconter sa vie
son œuvre afin de justifier ses actions. Bon, d’accord, comme ça c’est
plus simple pour comprendre le pourquoi du comment, mais je ne pense pas
que dans la vraie vie, les gens fassent
vraiment ça.
Autre
Comme je l’avais déjà dit pour La maison de soie, Horowitz ne s’est pas dit un jour en se levant « je ne sais pas quoi faire aujourd’hui,
tient si j’écrivais un James Bond ». On lui a demandé de le faire, et
les descendants de Fleming étaient
d’accord avec ça. Horowitz a eu accès à des notes de Fleming pour
écrire ce roman. Le début de l’histoire se base sur un court scénario
intitulé Murder on Wheels que Ian Fleming avait écrit dans les années
1950 pour une série télévisée de James Bond (qui n’a
jamais existé).
Du même auteur
La maison de soie
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